Référence à la projection de l’ombre des autres et de la société sur une individualité en explosion
L’artiste traduit ici la rupture d’une pudeur qui empêche la liberté de vivre. C’est son affranchissement envers l’héritage familial et sociétal. On entend presque le cri de son émancipation, le bruit de sa libération, la colère après la rage portée contre soi et les autres. “Laissez-moi dire ce que j’ai vécu”, semble hurler la toile.
Il faut inverser le pouvoir pour entrevoir la possibilité d’une expression saine. Dans ce tableau, on perçoit le silence imposé comme une deuxième violence mais aussi le besoin de ce silence pour la reconstruction et la prise de conscience de la victime qui dit “cette violence imposée ne me définit pas.”
2020_Dim 200X150 cm
Technique: peinture à l’Huile et mix média sur bois