L'artiste

Née à Bruxelles, en Belgique, Aurélie Beer est une artiste multidisciplinaire dont chaque création évoque une catharsis émotionnelle profonde. Son obsession d’embellir le monde et le quotidien avec des couleurs émane de son cheminement personnel, marqué par des expériences qui ont sculpté sa sensibilité et sa créativité.
Exposée dès l’enfance à la trahison, la jalousie et aux secrets familiaux. Aurélie trouve rapidement refuge dans le domaine de l’art. Elle suit tout d’abord l’enseignement du Kent Institute of Art and Design, puis celui du Middlesex University, à Londres, où elle plonge dans une variété de disciplines artistiques, de la mode à la sculpture en passant par la peinture et la scénographie. Ses professeurs occupent un rôle pivot, guidant son esthétique unique et son penchant pour le classicisme.

Elle travaille un temps dans la mode au sein des enseignes Façonnable et C&A (2004-2005), expérience durant laquelle elle engendre des créations minimalistes et masculines qui dévoilent son attrait pour l’authenticité, et sa capacité de capter l’essence au-delà des artifices. Bien que repérée par Max Mara et Margiela, elle connait des désillusions et les portes du succès tardent à s’ouvrir.

En 2008, Aurélie découvre une forme de bonheur lors de voyages en Afrique, en Inde, et en s’installant au Pérou. Elle s’épanouit dans la maternité et laisse sa passion pour l’architecture la guider dans la rénovation d’appartements en Belgique et de plusieurs maison péruvienne (plusieurs lieux) de 2012 à 2016. Parallèlement, l’artiste Gabriel Alaysa devient un guide bienveillant dans son exploration de la peinture monumentale.
Guidée par l’auto-apprentissage, elle explore la peinture à l’huile et à l’acrylique pour matérialiser des personnages émergents du brouillard émotionnel au sein de formats monumentaux. La danse influence ses gestes picturaux, insufflant vie et énergie à chaque coup de pinceau.

En 2010, une recherche généalogique ouvre un nouveau chapitre. L’écriture devient un exutoire avec les « Textes enragés », une collection de phrases du quotidien transformées en fulgurances artistiques, puis finira par se fluidifier avec le temps au sein d’une réflexion sur la condition féminine sous la forme de la pièce de théâtre, Entre deux, mon cœur (2019), puis par acquérir une dimension thérapeutique, au sein de la nouvelle, Le rêve de patience ( 2021).